de Rochechouart

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Simon Canuel naît au château de La Mothe-Chandeniers (Les Trois-Moutiers) le 29 octobre 1767, fils de Simon Gabriel Canuel, notaire royal et intendant du marquis de Maupeou, et de Louise Marque. Entré comme simple soldat en 1787 au régiment du Limousin, volontaire de 1792, il devient aide de camp du général Rossignol en Vendée. Le 23 décembre 1793, l'armée vendéenne est anéantie à la bataille de Savenay. Canuel y gagne ses épaulettes de général de division. En 1797, le Directoire lui confie le commandement de la ville de Lyon, mais accusé de connivence avec les royalistes, il réintègre une division d'active. Le 16 octobre 1803, il est fait chevalier de la Légion d'honneur ,mais Napoléon ne lui confie que des postes administratifs : commandant de la 2e division militaire à Mézières en 1804, de la 25e à Liège en 1806. L'année suivante, il est rayé des cadres des officiers généraux. A la chute de Napoléon en 1814, il se rallie aux Bourbons et Louis XVIII le fait chevalier de St Louis. Durant les Cent-Jours, Canuel en fervent royaliste se charge de soulever le département de la Vienne et rejoint l'insurrection vendéenne comme chef d'état-major du marquis Auguste de La Rochejaquelein. En 1815, il est nommé par le roi gouverneur de la 19e division militaire à Lyon. Il y réprime les troubles avec une telle vigueur qu'il est arrêté pour cruauté et enfermé à la Conciergerie. Le procès débouche sur un non-lieu. Ses accusateurs sont même condamnés pour calomnie et contraints de lui verser la somme de 3000 francs. A nouveau compromis dans la "conspiration du bord de l'eau" consistant à évincer Louis XVIII au profit du comte d'Artois, le futur Charles X, une ordonnance de non-lieu le remet en activité comme inspecteur général d'infanterie. Le 10 juillet 1822, il est fait officier de la Légion d'honneur. Il prend part à l'expédition d'Espagne en 1823 comme commandant d'une division du 3e corps d'armée. Commandeur de la Légion d'honneur le 4 octobre 1823, il est appelé au commandement de la 21e division militaire à Bourges. Le 23 mai 1825, il est fait grand officier de la Légion d'honneur. La Révolution de 1830 le raye définitivement des cadres des officiers de l'armée. Il meurt à Loudun le 11 mai 1840. Sa tombe au cimetière communal est toujours visible.